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Lorsque la plume prend le relais !

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Lorsque la plume prend le relais ! Empty Lorsque la plume prend le relais !

Message par Ssk Lun 28 Sep - 11:58

Voilà un petit topic que je trouve intéressant.
Le but ? Simplement de poster vos écrits, vos inventions pour nous les exposer et en retirer des avis, des critiques positives ou non pour vous améliorer par la suite.

Voici un ancien texte à moi (le texte version non corrigé, j'ai perdu le corrigé et ai la flemme de tout refaire Razz ),

J'y ai assisté, c'était effarant et si apeurant à la fois que je ne peux garder un savoir si pesant. Tout commença un jour de guerre, sous des "boum" incessants, sous des cris d'horreur, sous des rafales de feux si bruyante, je ne m'y sentait pas à mon aise. Je regrettais ce voyage fait quelque temps auparavant. Maintenant c'est chose faite, je ne peux revenir en arrière, c'est si regrettable. Et je continuai à vivre sous cette lutte incessante. Les jours passèrent, rien ne changeait, je pris donc l'initiative de partir, partir loin de tout ce "monde" abstrait, différent de la vie habituelle que je menais, si paisiblement. L'un des seuls lieux ou je pensais paisible était pour moi le Japon. Aucune attaque n'était portée à ce pays, alors je fis tout mon possible pour y arriver. Mais ce n'était pas aussi simple. Je du prendre des tas et des tas de chemins, toujours si dangereux, si explosifs, si monstrueux. Mais rien n'y fait, je ne pouvais plus avancer. Le seul moyen était de m'enroller dans cette guerre et d'attendre le bon moment pour partir, en bateau, dans ce beau pays.
Alors je pris les armes et combattu l'ennemi. Je passais de l'arrière au front, ce fut un changement si brutale de monde ! Mais je voulais de cette paix qu'on ne trouvait plus en ces lieux, en ces états, en ces belligérants assoiffés de sang.


Deux semaines après, je m'habitua à ce monde, en ces tranchées boueuses, en cette dure nourriture. Le combat faisait rage face à ces Allemands, mais je continua à porter l'arme, et nous avancions ensemble, solidairement vers la marche de l'espoir, en ayant qu'une seule idée en tête, la fin de cette guerre ravageuse. Je pris les habitudes que chaque soldats montre en ce front sanguinaire, et je détaillais mes journées dans un journal, mon journaux aux couleurs si belles, si apaisantes, si chaudes. Ça change de ces armes si froides, si grisantes, de ce front si salissant, de ces vêtements si abimés et si salement noir.


Le mois passa, je vis toujours et j'en suis heureux. Par contre, le moral baisse, l'idée de trouver un paradis derrière ces monstres se perd dans mes pensées si terrifiante, ne reflétant que la barbarie de ce monde anormal. Mais je persévérais dans l'espoir de trouver ce coin de bonheur. En l'attendant, j'envoyais des lettres à ma femme, mes enfants, mes êtres chers et j'attendais et lisais avec bonheur et joie ces magnifiques lettres, si délicatement parfumées, si chaudement colorées, si tendrement rédigées. Mais du jour au lendemain, plus rien. Ces lettres que j'adorais tant ne me parvenaient plus entre mes mains recouvertes de sang. Le moral ne faisait que baisser, les nerfs montaient, la rage m'envahissait. Pour retrouver ce coin d'enivrement tant attendu, je ne devais que tuer ces monstres sur mon passage et arriver à destination. Et nous avancions, si férocement, la rage de vaincre, moi et mes compagnons pour nous libérer de ce mal nous bouffant si sauvagement et retrouver la vie d'antan.


Deux mois plus tard, la porte de secours s'ouvrait à moi, je ne pus m'empêcher de la prendre. Ce bateau, sortie de je ne sais où, partait directement au Japon. Bien sûr, il s'agissait d'un bateau ennemi, mais il suffisait juste de changer d'habits et de ce faire tout petit. Rien de bien compliqué en somme. Et le voyage commença. Je réussis à m'endormir et à rêver pendant des heures et des heures, chose qui se faisait rare au front. Et je rêvais de ce coin bleu, de ce paradis sur terre, qui m'attendait dans quelques heures et ce beau rêve prit fin soudainement. Je me réveilla à bon bord, et je souriais, d'une joie inhabituelle. J'étais arrivé. Il ne me fallut que très peu de temps pour me trouver un logement et me reposer.
Le lendemain se leva, j'avais repris joie de vivre, loin de cette guerre. Hélas, ce ne fut que de très courte durer car, ces Japonais décidèrent de se lancer à l'attaque contre les Américains. Quelle erreur ! Il ne fallut que très peu de temps à ces 'ricains pour contre-attaquer.


6 Août 1945, l'Enfer s'abat sur terre, la bombe nucléaire et née et nous touche, nous, Japonais et moi-même. Une énorme explosions prit place, l'explosion dévasta tout sur son passage. Trois jours plus tard, ça recommence. Et puis, plus rien.
Des semaines et des semaines passèrent, et toujours rien. Mais je me sentais mal, très mal. Je ne parlai pas Japonais, je ne pouvais aller me guérir. Mais je me disais bien qu'une simple maladie ne pouvait pas m'empêcher de vivre. J'ai bien résister à la guerre, ce n'est pas ça qui me fera tomber. Puis, mon visage change, mon corps se remplit de boutons, je n'arrive plus à marcher ou presque, à peine à parler. Deux jours plus tard, j'ai réussis à me trouver un médecin français. Mauvaise nouvelle, j'étais contaminé, condamné à mourir. Mais je n'étais pas le seul, tous ces japonais, condamné à cause de ces deux bombes si meurtrières. Je rentra chez moi, et j'attendis l'heure fatidique. J'écrivais, j'écrivais tant que je le pouvais à mes proches. Mais rapidement, j'étais paralysé. C'était la fin. Au revoir monde cruel, au revoir mes bien aimés. Au revoir...
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